Très ambitieuses dans le sillage de leur finale olympique perdue aux tirs au but au Japon il y a deux ans contre le Canada, les Suédoises ont eu très chaud, malgré le froid néo-zélandais et une pluie incessante.
Leur défenseure Amanda Ilestedt, sur le départ du Paris SG pour Arsenal, les a délivrées de la tête à la 90e minute, un but déjà crucial dans l'optique de la qualification pour les huitièmes de finale.
Les championnes d'Afrique en titre, sans pression, pourront s'en vouloir: sans l'erreur de leur défenseure Lebogang Ramalepe, Fridolina Rolfo n'aurait pas pu égaliser (65e) et elles auraient sans doute au moins obtenu un match nul, le meilleur résultat de leur histoire en Coupe du monde.
Les Suédoises peuvent souffler, car elles n'ont pas multiplié les occasions de but, dans un Regional Stadium de Wellington aux tribunes clairsemées.
Les "Banyana Banyana" sud-africaines se sont même régulièrement montrées dangereuses, avec une intenable Thembi Kgatlana, l'attaquante de Louisville.
Cette dernière a été à l'origine de l'ouverture du score, signée Hildah Magaia (48e). La buteuse a terminé sa course dans les filets, visiblement touchée, et a dû laisser sa place quelques minutes plus tard. Mais son but a été dignement fêté par ses partenaires, avec quelques pas de danse.
En attendant l'autre match du groupe G, Italie-Argentine lundi (06h00 GMT) à Auckland, l'équipe de Suède, N.3 mondiale, va tout de même devoir trouver des ressorts pour élever le curseur et rester dans ses standards habituels.
Dimanche, la capitaine suédoise Caroline Seger (38 ans), initialement annoncée forfait pour cette rencontre, a disputé quelques minutes, devenant la première joueuse suédoise à apparaître lors de cinq éditions de la Coupe du monde.