
Une Palestinienne de 42 ans, arrêtée dans le nord de Gaza en novembre 2024, affirme avoir subi des violences sexuelles, des coups et de graves humiliations durant sa détention. Son témoignage, relayé par le collectif indépendant Female Chimeras, décrit des agressions répétées, des menaces et des traitements assimilables à des actes de torture au regard du droit international. Ce récit ajoute de nouvelles accusations aux multiples alertes émanant d’organisations documentant les violences visant des femmes palestiniennes depuis le début de l’offensive contre Gaza.
Gaza: un témoignage accablant de violences en détention
Un récit bouleversant vient s’ajouter aux nombreuses alertes sur les violences subies par des détenues palestiniennes à Gaza. Une femme de 42 ans, arrêtée dans le nord du territoire en novembre 2024, décrit des agressions répétées, des humiliations et des coups infligés durant ses premiers jours de détention.
Violences sexuelles et traitements inhumains
La femme dit avoir été laissée attachée, dénudée, pendant de longues heures. Elle ajoute que les soldats prenaient des photos d’elle et la menaçaient de les diffuser. Un soldat masqué aurait retiré son bandeau, lui aurait demandé si elle parlait anglais, puis l’aurait agressée sexuellement.
Le témoignage évoque deux agressions sexuelles le même jour et deux jours entiers sans vêtements. La détenue rapporte que ses règles ont commencé le troisième jour et qu’on l’a autorisée à se rhabiller avant d’être déplacée vers une autre pièce.
Un témoignage relayé par Female Chimeras
Des faits qui interpellent la communauté internationale
Les violences sexuelles en détention constituent des violations graves du droit international. Plusieurs organisations demandent depuis des mois un accès immédiat aux centres de détention liés à l’offensive contre Gaza. Le témoignage de cette femme renforce les inquiétudes concernant les conditions de détention, notamment pour les Palestiniennes.
Les autorités concernées n’ont pas encore commenté ce témoignage spécifique. Les ONG rappellent toutefois que les violences sexuelles en temps de conflit nécessitent des enquêtes rapides et impartiales.









