
À Gaza, la "ligne jaune", présentée comme provisoire, s’installe dans la durée. Ce qui devait marquer un retrait devient une nouvelle frontière imposée par l’armée israélienne, une lecture assumée par le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir.
D’après une carte diffusée par la Maison Blanche, le 29 septembre, dans le cadre du plan en vingt points présenté par le président américain, Donald Trump, Israël devait entamer un retrait limité une fois les otages restitués.
L’armée israélienne était ensuite censée se replier davantage après la prise de contrôle de la zone libérée par une force internationale de stabilisation (ISF), aux contours encore flous, et ce dans l’hypothèse d’un désarmement du Hamas. Un troisième retrait était enfin prévu, sans échéance précise, tout en maintenant le contrôle israélien sur l’ensemble des frontières de la Bande de Gaza, y compris celle avec l’Égypte.
En parallèle, en dépit du cessez le feu en vigueur dans l’enclave, l’armée israélienne continue de mener des attaques contre des Palestiniens, les justifiant par une série d’allégations récurrentes. Selon le ministère de la Santé à Gaza, depuis l’entrée en vigueur du cessez le feu, 376 personnes ont été tuées, 981 blessées et 626 corps ont été extraits des décombres.










