
L’ONU a dénoncé lundi la persistance des refus d’accès imposés par Israël au personnel humanitaire dans la bande de Gaza, qualifiant la situation de "problème grave".
Selon l’organisation, près de sept personnes en moyenne sont empêchées chaque jour de participer aux missions humanitaires depuis sept semaines.
Ces entraves comprennent des risques sécuritaires, des difficultés de dédouanement, des retards ou des refus de passage aux checkpoints, ainsi que la réduction des itinéraires autorisés pour l’acheminement de l’aide. Ces restrictions compromettent particulièrement la distribution d’abris, d’eau, d’équipements d’hygiène et d’assainissement, ainsi que de matériel éducatif.
D’après l’OCHA, les limitations de mouvement à Gaza continuent d’être "un problème majeur". Entre le 13 octobre et le 4 décembre, les autorités israéliennes ont refusé l’accès à 295 contractuels, 28 employés de l’ONU et 21 travailleurs de la santé engagés dans des missions humanitaires.
L’ONU a renouvelé son appel à un accès humanitaire "sans restriction" et à la suppression de tous les obstacles afin de permettre une intensification de l’aide et de joindre l’ensemble des personnes dans le besoin.
Un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël est en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump. Cet accord a mis un frein partiel à deux années d’offensive israélienne qui ont causé plus de 70 000 morts, en majorité des femmes et des enfants, et dévasté une grande partie de l’enclave.









