
Près de la moitié des journalistes tués dans le monde en 2025 l’ont été par l’armée israélienne, révèle un rapport publié mardi.
Depuis octobre 2023, environ 220 journalistes ont été tués par les forces israéliennes, dont 65 clairement visés en raison de leur métier ou abattus pendant leurs reportages.
Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza avance un bilan encore plus lourd : 257 journalistes palestiniens auraient été tués depuis le début de la guerre.
Plus largement, l'armée israélienne a tué plus de 70 000 personnes à Gaza, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 171 000 autres depuis octobre 2023.
RSF classe le Mexique comme deuxième pays le plus dangereux pour les journalistes, avec neuf morts, et la Chine comme la plus grande prison au monde pour les reporters, avec 121 détenus.
Dans la plupart des cas, les journalistes sont tués dans leur propre pays : seuls deux d’entre eux ont perdu la vie à l’étranger.
En Syrie, 37 journalistes sont portés disparus après avoir été arrêtés par le régime de Bachar al-Assad ou enlevés par Daech. Assad, au pouvoir durant près de 25 ans, a fui en Russie le 8 décembre 2024, mettant fin au règne du parti Baas instauré en 1963.









