Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Crédit photo: GAVRIIL GRIGOROV / POOL / AFP
Lors d'une réunion avec des représentants de différentes religions à Moscou, Poutine a déclaré que
"les innocents ne devaient pas payer pour les crimes commis par d'autres".
Le président russe a réaffirmé son opposition à la notion de
"responsabilité collective"
, estimant que dans une telle situation, ce sont des personnes âgées, des femmes, des enfants et des familles entières qui paient de leur vie.
Vladimir Poutine a également réaffirmé la position de la Russie en faveur du règlement du conflit israélo-palestinien sur la base de la solution des deux États, estimant que
"c'est la clé d'un règlement radical et durable du conflit et donc de la paix au Proche-Orient".
"La première tâche à accomplir est de mettre fin à l'effusion de sang et à la violence. Dans le cas contraire, une nouvelle escalade de la crise serait lourde de conséquences, des conséquences extrêmement dangereuses et destructrices, et pas seulement pour la région. Elle pourrait se propager bien au-delà des frontières du Moyen-Orient"
, a-t-il averti.
Il a dénoncé les tentatives de
"certaines forces"
de tirer parti des sentiments religieux pour créer l'instabilité et le chaos dans le but de servir leurs
"intérêts mesquins".
"Les musulmans sont dressés contre les juifs... les chiites dressés contre les sunnites, les orthodoxes contre les catholiques. En Europe, ils ferment les yeux sur les blasphèmes et le vandalisme contre les symboles sacrés des musulmans. Dans un certain nombre de pays, les criminels nazis sont ouvertement glorifiés au niveau officiel"
, a déploré le président russe.
L'Ukraine prend des mesures pour interdire l'Église orthodoxe et approfondir le schisme ecclésiastique, a-t-il noté, ajoutant:
"l'objectif de toutes ces actions est, à mon avis, évident - aggraver l'instabilité dans le monde, diviser les cultures, les peuples, les religions du monde, provoquer un conflit de civilisations - tout cela selon le principe bien connu de ‘diviser pour mieux régner’".
Et de poursuivre:
"on parle d'un ‘nouvel ordre mondial’, alors que l'essence de cet ordre est en fait la même - hypocrisie, deux poids deux mesures, prétentions à l'exclusivité, à la domination mondiale et à la perpétuation d'un système essentiellement néocolonial"
.
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