Les sénateurs ont adopté la loi à l'unanimité par 156 voix, ouvrant ainsi la voie à sa signature par Vladimir Poutine, qui ne fait guère de doute, le président russe étant à l'origine de cette initiative.
Début octobre, Poutine avait, lui, annoncé que son pays pourrait révoquer la ratification du TICEN en réponse aux États-Unis qui ne l'ont jamais ratifié.
Le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, lui, a été ouvert à la signature en 1996, mais il n'est jamais entré en vigueur car il n'a pas été ratifié - étape nécessaire pour son entrée en vigueur - par un nombre suffisant d'États, parmi les 44 pays qui détenaient des installations nucléaires au moment de sa création.
La Russie, la France et le Royaume-Uni l'ont fait pour le TICEN, mais ce n'est pas le cas de cinq États l'ayant signé: les États-Unis, la Chine, l'Iran, l'Égypte et Israël.