Plusieurs grands groupes du secteur de la technologie ont fait part de plans sociaux de grande envergure à l'instar de Google, qui a annoncé vendredi la suppression d'environ 12.000 postes à travers le monde.
Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé en novembre dernier la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs.
Meta, qui comptait quelque 87.000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre 2022 avec un net recul de son chiffre d'affaires et de ses profits et une stagnation de son nombre d'utilisateurs.
Le géant informatique américain Microsoft, invoquant l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients, a annoncé le 18 janvier qu'il allait licencier environ 10.000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses 221.000 employés.
La firme de Redwood (Etat du Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements : une en juillet 2022, qui portait sur moins de 1% des effectifs, et une deuxième en octobre, qui visait moins de 1.000 personnes.
A peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé début novembre 2022 des licenciements massifs touchant environ la moitié des 7.500 employés du réseau social.
Pour financer son rachat à 44 milliards de dollars, le tempétueux milliardaire a lourdement endetté la société dont la santé financière était déjà fragile puisqu'elle a subi un déficit important aux deux premiers trimestres de l'année.
Evan Spiegel, le patron de Snap, maison-mère de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1.200 employés.
Snapchat, qui compte de plus en plus d'utilisateurs, est malgré tout en difficultés car il génère des revenus de plus en plus faibles. Le groupe n'a jamais dégagé de bénéfice net annuel.