Champions League: Le PSG retrouve le Barça, son grand rival

11:309/04/2024, mardi
AFP
Kylian Mbappé au stade du Parc des Princes à Paris, le 6 avril 2024.
Crédit Photo : FRANCK FIFE / AFP
Kylian Mbappé au stade du Parc des Princes à Paris, le 6 avril 2024.

Le Paris Saint-Germain (PSG) accueille mercredi à 21h00 le FC Barcelone, pour le match aller des quarts de finale de la Ligue des champions. C'est un nouvel épisode d'une rivalité devenue emblématique dans la reine des compétitions européennes, où l'ambition des Parisiens cette saison est à son comble.

Le PSG avait entamé la saison en minimisant l'importance de la C1, une compétition qui était pourtant une priorité les années précédentes, mais qui n'est désormais officiellement plus une "obsession" en raison des déceptions passées.


Cependant, l'entraîneur arrivé l'été dernier, Luis Enrique, a obtenu des résultats presque plus tôt que prévu, et reste en lice pour un historique - et hypothétique - triplé, avec le championnat et la Coupe de France.


Avec la perspective d'affronter l'Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, des adversaires a priori à la portée du Paris SG, atteindre la finale n'est plus du tout impensable. Surtout lorsque sa superstar Kylian Mbappé entend marquer l'histoire du club avant de s'en aller probablement vers le Real Madrid cet été.

Cependant, le premier obstacle sur leur chemin est le FC Barcelone, l'un des clubs les plus titrés de la compétition avec cinq sacres, et un adversaire intime du club de la capitale. De multiples confrontations, des transferts et des relations tendues entre les deux clubs ont construit une rivalité singulière en Europe depuis le rachat du PSG par le fonds qatari QSI en 2011.


La fameuse "remontada" du 8 mars 2017, quand le PSG avait été renversé 6-1 au retour en huitième de finale après avoir remporté le match aller 4-0, est restée dans la légende et les dictionnaires.


Depuis, le PSG s'est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, obligeant les Catalans à des investissements démesurés pour compenser. Et l'été dernier, c'est Ousmane Dembélé qui a effectué le même trajet entre la Catalogne et Paris.


Le péril jeune


La "remontada" a donc eu des conséquences à long terme, et la présence sur le banc catalan ce soir de 2017 d'un certain Luis Enrique ajoute du piquant à ce nouveau chapitre.


La carrière d'entraîneur de "Lucho" a en effet décollé au FC Barcelone, avec qui il a remporté sur le banc un triplé Ligue des champions-coupe-championnat, aidé par la "MSN" (Messi, Suarez, Neymar) en 2015.

Le coach d'en face, qui a été à la fois son coéquipier sur le terrain (1998-2004) et son capitaine quand il entraînait le Barça (2014-2015), Xavi, partage des idées similaires de possession et de beau jeu, mais avec quelques nuances.


Les deux effectifs sont très jeunes, avec une moyenne d'âge autour de 25 ans. Vitinha (24 ans), Bradley Barcola (21 ans) ou encore Warren Zaïre-Emery (18 ans) figurent parmi les atouts de Paris : Luis Enrique apprécie les jeunes joueurs, plus malléables mentalement et dans le jeu.


Pour sa part, faute de moyens, le FC Barcelone compte de plus en plus sur les pépites du fameux centre de formation de la "Masia", comme Lamine Yamal (16 ans) et Pedri (21 ans), même si ce dernier est très incertain pour mercredi.


"On va jouer ce premier match à la maison, on compte sur l'ambiance et la puissance du Parc pour nous donner une bonne énergie",
confie le capitaine Marquinhos, qui s'y connaît en matches à l'extérieur puisqu'il est l'un des rares rescapés parisiens de la "remontada".

"Ça va être un grand match. Pas un joueur ou supporter n'ignore que ce sera très disputé, très serré et qu'il faudra être attentif à chaque minute",
anticipe de son côté Luis Enrique, dans un entretien accordé au média du PSG.

"Il n'y a pas de pression"
, assure-t-il, comme pour décharger ses joueurs du poids de l'histoire.
"Barcelone en a remporté cinq (C1), nous aucune : il est impossible qu'ils soient plus motivés que nous. Pas de pression, mais l'ambition est totale".

L'équipe est prête sportivement,
"il s'agit maintenant de gérer les émotions"
, et peut-être encore davantage au retour le 16 avril, professe celui par qui l'humiliation arriva un certain soir de mars 2017.

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