Logo de l'institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique.
Une étude révèle que le changement climatique, résultant des émissions passées de CO2, pourrait réduire le PIB mondial de 17% d'ici 2050, représentant près de 38 000 milliards de dollars de pertes économiques. Les chercheurs soulignent l'urgence d'actions ambitieuses pour limiter le réchauffement et atténuer les impacts désastreux sur les économies mondiales.
Selon cette étude menée par l'Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK), le PIB mondial pourrait être amputé de près d'un cinquième d'ici 2050 en raison des effets dévastateurs du CO2 déjà présent dans l'atmosphère.
Les chercheurs mettent en garde contre des pertes économiques massives, estimées à environ 38 000 milliards de dollars
, qui toucheraient quasiment tous les pays du monde, même les plus développés. Ils soulignent que ces pertes sont le résultat des émissions passées et que l'urgence d'agir pour limiter le réchauffement climatique est cruciale.
Déjà, avec un réchauffement de 1,2°C, la Terre subit des événements climatiques extrêmes tels que des canicules, des sécheresses et des inondations.
Les conséquences pourraient être encore plus graves si la planète continue de se réchauffer au-delà de 2°C
par rapport à l'ère pré-industrielle, la limite fixée par l'accord de Paris de 2015.
Les chercheurs appellent à des actions ambitieuses et rapides pour réduire les émissions et atténuer les impacts du changement climatique. Ils soulignent également l'importance d'investissements visant à maintenir le réchauffement en dessous de 2°C, soulignant que ces investissements ne représentent qu'une fraction des dommages qui pourraient être évités.
Les résultats de cette étude pourraient également fournir des informations cruciales pour aider les gouvernements à élaborer des stratégies d'adaptation au changement climatique et à éclairer les négociations internationales sur les dommages subis par les pays en développement.
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