
Le Maroc, la France, la Belgique et l’Espagne ont mis en garde jeudi contre l’essor du terrorisme en Afrique de l’Ouest et dans la Corne de l’Afrique, conséquence de l’instabilité politique, économique et sécuritaire dans ces régions.
C’est ce qui ressort du communiqué final d’une réunion de deux jours tenue à Rabat, réunissant les chefs des parquets des pays membres de l’accord quadrilatéral de coopération judiciaire en matière de lutte contre le terrorisme, signé en 2009.
Les quatre pays ont également relevé que, malgré les efforts déployés, leur sécurité demeure menacée par l’utilisation de l’espace numérique pour le recrutement et la diffusion d’idéologies extrémistes, ainsi que par les tentatives d’exploitation des foyers de tension régionaux.
Discours politique violent et radical dans certains pays occidentaux
Le communiqué met en garde contre d’autres risques, notamment la montée d’un discours politique violent et radical dans certains pays occidentaux, et l’usage par les terroristes des technologies de cryptage, rendant la surveillance et les enquêtes judiciaires plus difficiles.
Les pays ont réaffirmé la nécessité d’adopter une approche globale contre le terrorisme, de mettre en place des mécanismes de prévention du radicalisme violent et de développer des stratégies pour démanteler son discours.
Dans la région du Sahel, plusieurs groupes extrémistes restent actifs, comme la "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans" (GSIM), branche d’Al-Qaïda dans la région, exploitant l’instabilité, la faiblesse des institutions étatiques et les coups d’État au Niger, au Mali et au Burkina Faso.











