
La Russie a affirmé jeudi avoir abattu près de 300 drones ukrainiens lors d’une attaque nocturne, qui a entraîné l’annulation, le retard ou le déroutement de centaines de vols dans les aéroports de Moscou.
Le ministère russe de la Défense a indiqué dans un communiqué sur Telegram que les défenses aériennes du pays avaient abattu 287 drones ukrainiens entre 23h (20h GMT) mercredi et 7h (4h GMT) jeudi matin.
Le communiqué ajoutait que 40 drones avaient été interceptés dans la région de Moscou, dont 32 se dirigeaient vers la capitale russe.
378 vols retardés ou déroutés
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a fait état de l’abattage de drones en direction de la ville tout au long de la soirée, sans donner de détails supplémentaires sur l’attaque.
Parallèlement, le porte-parole de l’Agence fédérale russe du transport aérien, Artem Korenyako, a annoncé sur Telegram que des restrictions temporaires avaient été mises en place dans tous les aéroports de Moscou ainsi que dans plusieurs autres aéroports du pays, notamment à Grozny et à Makhatchkala.
Il a ensuite annoncé dans la matinée la levée des restrictions sur les arrivées et départs.
Dans un communiqué ultérieur, la porte-parole du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, Nazeli Baghdasaryan, a indiqué que l’avion du Premier ministre n’avait pas pu atterrir à Moscou durant la nuit en raison de ces restrictions et avait dû se diriger vers Saint-Pétersbourg.
Deux missiles Iskander-M sur trois lancés par la Russie
À Odessa, le gouverneur Oleh Kiper a signalé qu’une installation énergétique de la région avait été endommagée, tandis que le gouverneur par intérim de Poltava, Volodymyr Kohut, a fait état d’incendies sur un nombre non précisé d’installations énergétiques dans le district de Kremenchuk.
Par ailleurs, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que ses défenses aériennes avaient abattu 83 drones sur 151 de différents types ainsi que deux missiles Iskander-M sur trois lancés par la Russie durant la nuit.
Ces derniers mois, Moscou et Kiev ont intensifié leurs frappes sur les infrastructures énergétiques de l’autre.











