Ils doivent être aussi un coup de semonce.
L'étude répertorie 36 risques climatiques majeurs pour l'Europe. Vingt-et-un d'entre eux nécessitent plus d'action immédiate et huit une réponse en urgence.
Au premier rang d'entre eux, les risques liés aux écosystèmes, principalement marins et côtiers.
Par exemple, les effets combinés des vagues de chaleur marine, de l'acidification et de l'appauvrissement en oxygène des mers et d'autres facteurs anthropiques (pollution, pêche...) menacent le fonctionnement des écosystèmes marins, selon le rapport.
Autre risque majeur, les vagues de chaleur.
Pour l'AEE, la priorité est que les gouvernements et les populations européens reconnaissent unanimement les risques et acceptent de faire plus, plus vite.
L'Europe du nord n'est toutefois pas épargnée, a souligné l'institution, en témoignent les récentes inondations en Allemagne ou les feux de forêts en Suède.