
La secrétaire générale du ministère sénégalais de l’Éducation, Khady Diop Mbodji, a salué l’ampleur des investissements turcs dans l’éducation en Afrique, affirmant que "l’approche de la Türkiye ne se limite pas à ouvrir des écoles, mais vise à bâtir un modèle durable de développement du capital humain", une contribution qu’elle juge particulièrement précieuse pour les pays africains.
Dans un entretien avec Anadolu, Mbodji a rappelé que les systèmes éducatifs du continent souffrent depuis longtemps de difficultés structurelles: manque d’enseignants, classes surchargées, pénurie de matériel, infrastructures insuffisantes et fracture numérique.
Ces défis compromettent directement la qualité de l’enseignement.
Selon elle, de plus en plus de pays considèrent désormais la formation des enseignants comme un enjeu continental, et non plus seulement national.
La transition vers l’enseignement numérique, accélérée par la pandémie, est devenue incontournable.
De nombreux pays ont élargi leurs programmes de tablettes, la production de contenus en ligne et les dispositifs d’apprentissage via la radio et la télévision.
Elle a ajouté que la coopération éducative avec la Türkiye, notamment au Sénégal, améliore déjà la qualité de la formation et de l’apprentissage, et qu’elle devrait continuer à s’intensifier.
Elle a enfin souligné que les pays africains multiplient les stratégies pour améliorer l’accès à l’éducation, construction de nouvelles écoles, classes mobiles, centres d’éducation communautaires, et que les efforts pour renforcer la scolarisation des filles commencent à produire des résultats, en particulier en Afrique de l’Ouest.









