Sondage: La moitié des Israéliens préfèrent Gantz à Netanyahu comme Premier ministre

09:5617/02/2024, Cumartesi
MAJ: 17/02/2024, Cumartesi
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Une femme passe devant des banderoles représentant le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu accrochées à une barrière de rue avant une manifestation anti-gouvernementale sur la place HaBima à Tel Aviv, le 10 février 2024.
Crédit Photo : AHMAD GHARABLI / AFP
Une femme passe devant des banderoles représentant le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu accrochées à une barrière de rue avant une manifestation anti-gouvernementale sur la place HaBima à Tel Aviv, le 10 février 2024.

Un récent sondage d'opinion publique israélien a révélé que seulement 32 % des Israéliens considèrent le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, comme la personnalité la plus appropriée à assumer la fonction de Premier ministre.

Le quotidien israélien Maariv a rapporté les résultats de l'enquête publiés ce vendredi, affirmant que 32 % des personnes interrogées
"pensent que Netanyahu est le plus approprié pour le poste de Premier ministre, alors que 47 % estiment que le membre du Cabinet de Guerre, Benny Gantz, est plus apte pour ce poste".

Le dernier sondage, réalisé par l'Institut Lazar auprès d'un échantillon aléatoire de 515 Israéliens, a révélé que si des élections devaient avoir lieu ce jour, le parti de droite Likoud de Netanyahu perdrait la moitié de ses 32 sièges actuels à la Knesset (le Parlement israélien).


Dans une même perspective, le Parti de l'Unité nationale, dirigé par Gantz, obtiendrait 40 sièges contre 12 actuellement, l'opposition obtiendrait pour sa part un total de 71 sièges contre 44 pour les partis soutenant le gouvernement.

Selon le quotidien israélien, le sondage révèle que le Parti de l'Unité nationale obtiendrait 4 sièges de plus, par rapport aux résultats du sondage de la semaine dernière.


Former un gouvernement en Israël nécessite le vote de confiance d'au moins 61 députés de la Knesset.

Les désaccords au sein du gouvernement israélien s'intensifient entre les ministres soutenant la politique de Netanyahu, notamment les opérations militaires menées par Israël contre Gaza et ceux qui tentent de faire pression en faveur d'un accord garantissant le retour des otages détenus par le groupe palestinien Hamas dans l'enclave palestinienne.


Depuis l'incursion transfrontalière du groupe palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, qui aurait fait quelque 1 200 morts, l'offensive israélienne contre Gaza a tué environ 28 775 Palestiniens (dans un bilan provisoire) et provoqué d'énormes destructions et des pénuries de produits de première nécessité.

La guerre menée par Israël contre Gaza a contraint 85% de la population du territoire au déplacement interne, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, alors que 60% des infrastructures de l'enclave ont été, soit endommagées, soit détruites, selon l'ONU.

Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de justice (CIJ), qui, dans une décision provisoire émise en janvier dernier, a sommé Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir des aides humanitaires aux civils à Gaza.


Malgré le tollé international, Israël prévoit une offensive terrestre contre Rafah, qui abrite environ 1,4 million de réfugiés. Netanyahu a déclaré, à ce propos,
"Nous nous battrons jusqu'à la victoire complète et cela inclut une action puissante à Rafah".

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