La loi adoptée ramène les sièges de ces conseils locaux pourvus au suffrage direct de plus de 90% à 20%. Avec ces nouvelles règles, 80% des sièges seront pourvus par des nominations officielles ou choisis par des groupes proches du gouvernement. Les candidatures doivent également être soumises à un strict examen.
Le dirigeant de la cité John Lee, a déclaré après le vote:
Nous devons combler les failles institutionnelles et exclure les forces antichinoises et de déstabilisation de ces conseils.
Le pourcentage de sièges élus sera désormais inférieur à ce qu'il était à la création de ces conseils de district en 1982 sous la domination coloniale britannique, ce qui annule des décennies d'efforts de démocratisation.
Le conseiller de district Paul Zimmerman a déclaré en mai dernier que:
Le nouveau système va non seulement détruire le dernier bastion de la démocratie à Hong Kong, il va en fin de compte ne faire que des perdants.
Michael Tien, l'un des 88 parlementaire qui ont voté en faveur de la loi jeudi, a reconnu que le nouveau système était moins démocratique, tout en le justifiant.
Pékin a imposé une vaste loi sur la sécurité nationale à Hong Kong pour écraser la dissidence après les manifestations prodémocratie qui ont rassemblé il y a quatre ans des millions de personnes, parfois émaillées de violences.