Ce changement fait partie d'une répression généralisée par Pékin des libertés politiques à Hong Kong à la suite de manifestations massives en faveur de la démocratie en 2019.
Les dernières élections pour les conseils de district de Hong Kong ont eu lieu au plus fort de ces manifestations et se sont traduites par une victoire écrasante pour le bloc pro-démocratie de la ville.
De nombreux membres du conseil ont refusé de reconnaître la République populaire de Chine comme Etat souverain de Hong Kong.
Le pourcentage de sièges élus est maintenant inférieur à celui de la création des conseils de district en 1982 sous la domination coloniale britannique, ce qui annule des décennies d'efforts de démocratisation.
Les candidats aux élections devront obtenir des nominations auprès de trois comités nommés par le gouvernement et seront contrôlés en fonction de leur loyauté politique et des risques pour la sécurité nationale.
Pékin a imposé une vaste loi sur la sécurité nationale à Hong Kong pour écraser la dissidence après les manifestations pro-démocratie qui ont rassemblé il y a quatre ans des millions de personnes dans les rues de Hong Kong, parfois émaillées de violences.
Depuis lors, plus de 300 membres de conseils de districts élus démocratiquement ont été démis de leurs fonctions ou ont démissionné, certains ayant fui la ville.