Afrique du Sud: nous suivons de près l'enquête pénale internationale contre Netanyahu

16:2230/04/2024, Salı
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Le président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa.
Crédit Photo : Média X / Archive
Le président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa.

La présidence de la République d'Afrique du Sud a annoncé qu'elle suivait de près l'enquête dans le cadre de laquelle la Cour pénale internationale pourrait émettre un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le porte-parole de la Présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a déclaré lundi soir lors d'une conférence de presse que son pays s'attend à ce que la Cour pénale internationale émette un mandat d'arrêt contre Netanyahu au cours de cette semaine.


Il a ajouté:
"Nous suivons de près les développements liés à l'éventuel mandat d'arrêt. Nous saluerons toute intervention des institutions soucieuses de protéger le droit international et de garantir la vie des citoyens tout en prenant ces mesures".

Il a souligné l'engagement de l'Afrique du Sud envers les principes du droit international en tant qu'État membre de la Cour pénale internationale, ajoutant:


Nous pensons qu'aucun pays ni individu ne devrait être au-dessus du droit international.

Dimanche dernier, le ministère israélien des Affaires étrangères a évoqué dans un communiqué, dont Anadolu a obtenu copie, des
"rumeurs"
concernant la possibilité que la Cour pénale internationale puisse émettre des
"mandats d'arrêt contre de hauts responsables politiques et militaires israéliens".

Les médias israéliens ont relayé des informations indiquant la possibilité que la Cour pénale internationale émette des mandats d'arrêt internationaux contre Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d'état-major Herzi Halevy, dans le contexte des pratiques israéliennes dans la guerre contre Gaza.


La guerre dans la bande de Gaza a fait 34 356 morts et plus de 77 368 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées, selon les données palestiniennes et onusiennes.

Israël poursuit sa guerre contre l'enclave palestinienne, malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de
"génocide".

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