
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a affirmé mercredi que les responsables de la destruction à Gaza "devront répondre de leurs actes", rappelant que la justice est indispensable à une paix durable.
Il s’exprimait au palais de La Moncloa, où il recevait le président palestinien Mahmoud Abbas pour une visite officielle, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme.Sanchez a souligné la portée symbolique de cette date, rappelant que la dignité humaine est "inconditionnelle et non négociable".
Il a décrit 2025 comme "une année terrible pour les Palestiniens", notant que 90 % des habitations de Gaza sont désormais inhabitables et que "des milliers de vies" ont été anéanties.
Réaffirmant le soutien de l’Espagne à la solution à deux États, Sanchez a défini trois priorités : maintenir la crise palestinienne au centre de l’attention internationale, renforcer l’Autorité palestinienne dans la préparation de la future gouvernance, et travailler avec les partenaires européens, arabes et internationaux pour instaurer des garanties de sécurité durables.
Il a souligné que la société espagnole avait été profondément touchée par la situation à Gaza et avait majoritairement soutenu la reconnaissance de l’État palestinien.
Sanchez a conclu en assurant que l’Espagne et la Palestine "avanceront côte à côte", espérant que la visite de Mahmoud Abbas favorisera le dialogue, le respect du droit international et un rapprochement accru entre les deux pays.









