Le Paris Saint-Germain est contraint de renverser une nouvelle fois la situation face à Dortmund, ce mardi au Parc des Princes, après le revers du match aller (1-0), s'il veut rejoindre Wembley et la finale tant convoitée de la Ligue des Champions.
Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l'emporter, d'au moins un but pour jouer la prolongation et plus s'ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l'époque du Covid-19.
"Confiants mais pas trop"
Pour disputer la finale le 1er juin, qui serait leur deuxième de l'histoire en C1 mais la première dans un stade plein, les Parisiens devront donc rééditer l'exploit de Montjuic, quand ils étaient alors portés par Ousmane Dembélé, flamboyant.
Mais l'histoire s'est compliquée avec le forfait du défenseur Lucas Hernandez, 28 ans, un des hommes forts cette saison, qui s'est blessé au match aller.
Pour contrôler notamment le jeu en profondeur de Dortmund, l'international français sera remplacé soit par Danilo Pereira, plus lent mais imposant dans les airs, soit par Lucas Beraldo, moins aguerri mais apprécié pour ses relances.
Mercredi dernier, la dure réalité s'est imposée aux Parisiens, qui n'ont pas assez couru -10 km de moins que le "BVB"- ni mis assez d'intensité: les Jaune et noir, qui n'ont plus rallié la finale depuis 2013, ont autant de détermination qu'eux pour forcer leur destin.
A l'inverse, les Parisiens, qui étaient au repos ce week-end, pourront s'appuyer sur la double confrontation de la phase de groupe, dont ils étaient sortis vainqueurs (2-0 au Parc, 1-1 à Dortmund).
Ultime motif d'espoir pour le PSG: exception faite de la confrontation contre Barcelone, Paris, qui a mal voyagé cette saison en Ligue des champions, réussit souvent ses matches à domicile. Et l'inefficacité de l'aller fait figure d'anomalie dans la pluie de buts marqués cette saison.