Crédit Photo : Jekesai NJIKIZANA / AFP Archive
Le chef de l'opposition zimbabwénne, Jameson Timba.
Le chef de l’opposition au Zimbabwe, Jameson Timba, et 34 de ses partisans doivent être remis en liberté après avoir été condamnés à diverses peines de prison avec sursis par un tribunal de Harare, mercredi.
Les prévenus ont été reconnus coupables de participation à un
vendredi, avec l’intention de commettre des violences sur la voie publique. Ils ont passé plus de cinq mois en détention.
Jameson Timba, à la tête de la Coalition des Citoyens pour le Changement (CCC) depuis janvier, avait été arrêté le 16 juin alors qu’il organisait une réunion privée à son domicile d’Harare en présence de plusieurs dizaines de sympathisants.
Selon Amnesty International, M. Timba et ses partisans figuraient parmi les quelque 160 membres de l’opposition et de la société civile arrêtés avant un sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) prévu à Harare en juillet. Plusieurs groupes de défense des droits humains, dont Amnesty, dénoncent ces arrestations comme étant motivées politiquement.
Si de nombreux détenus ont été relâchés, M. Timba et 34 autres partisans ont été jugés coupables et attendaient leur condamnation.
Mercredi soir, le juge Collet Ncube a finalement prononcé des peines de prison avec sursis. Il a déclaré que les personnes reconnues coupables pour la première fois
"devraient bénéficier d’une seconde chance".
M. Timba et Jason Kautsa, un autre membre influent du CCC, ont été condamnés à deux ans de prison avec sursis. Les 33 autres ont écopé de peines moindres.
Le ZANU-PF, parti du président Emmerson Mnangagwa, dirige le Zimbabwe depuis son indépendance en 1980. M. Mnangagwa, au pouvoir depuis 2017 après avoir succédé à Robert Mugabe, est critiqué pour son autoritarisme croissant, jugé encore plus sévère que celui de son prédécesseur.
#Zimbabwe
#manifestation
#politique
#procès
#droitshumains