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La Présidente de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan
La présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, a promis mardi que les élections locales prévues ce mercredi se dérouleraient de manière "équitables" dans un contexte marqué par une répression politique croissante.
Ces élections municipales sont considérées comme un indicateur clé de l’état du paysage politique en Tanzanie avant la présidentielle prévue pour octobre 2025.
"Le gouvernement s'engage à veiller à ce que les élections se déroulent de manière transparente, équitable",
a déclaré Mme Hassan dans une vidéo diffusée sur YouTube.
Elle a également souligné:
Voter est notre droit, et il est de notre devoir d'exercer ce droit pacifiquement et calmement.
Cependant, des tensions ont déjà marqué la période pré-électorale. Le chef du principal parti d'opposition, Chadema, Freeman Mbowe, ainsi que plusieurs autres responsables, ont été brièvement arrêtés vendredi après une dispersion musclée d’un rassemblement à l’aide de gaz lacrymogènes, selon le parti.
La formation Chadema a également dénoncé la disqualification qu'elle juge
de plusieurs de ses candidats, amplifiant les critiques sur la gestion des élections par les autorités.
Ces élections représentent un premier test majeur pour Samia Suluhu Hassan depuis son arrivée au pouvoir après la mort soudaine de son prédécesseur, John Magufuli, en mars 2021.
À son accession, Mme Hassan avait initialement montré des signes d’ouverture démocratique, notamment en levant l’interdiction de plusieurs médias. Cependant, des critiques de plus en plus vives pointent un retour à des pratiques autoritaires à l’approche des échéances électorales.
Le parti Chadema a par ailleurs accusé les forces de sécurité d’être impliquées dans des disparitions et le meurtre d’Ali Mohamed Kibao, un dirigeant retrouvé mort le 7 septembre.
Malgré ce contexte tendu, la présidente a insisté sur l'importance de respecter les résultats du scrutin, estimant qu’il est
"crucial de respecter les décisions des électeurs".
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