- 28.11.2024, jeudi
- 13:07
De la fumée et de la poussière s'élèvent après l'attaque de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans la Bande de Gaza, le 28 novembre 2024.
L'armée israélienne a tué au moins 19 Palestiniens lors de frappes aériennes sur la Bande de Gaza, jeudi matin, alors que la guerre génocidaire se poursuit sans relâche depuis plus de 14 mois.
Des témoins ont indiqué à Anadolu que quatre Palestiniens ont été tués lors de frappes israéliennes sur deux maisons appartenant aux familles de "Sahwail" et "Zaqqout" dans la zone du projet Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza.
Un autre Palestinien a été tué dans la région de Saftawi, au nord de Gaza, alors que les frappes d'artillerie israéliennes se poursuivaient.
Au centre de la Bande de Gaza, sept Palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne sur une maison dans le camp de réfugiés de Nuseirat, a indiqué une source médicale à Anadolu.
L'armée israélienne a continué de bombarder les zones nord-ouest de Nuseirat avec des obus d'artillerie, selon des sources locales.
Une autre source médicale a rapporté que quatre Palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne sur des tentes pour personnes déplacées à Abasan, dans la ville de Khan Younès, au sud de Gaza.
À Qarara, au nord de Khan Younès, deux Palestiniens ont été tués lors d'une frappe de drone israélien, selon une autre source médicale.
Une Palestinienne a succombé à ses blessures après avoir été touchée par une frappe aérienne israélienne précédente dans la région de Mawasi, à l'ouest de Khan Younès, a ajouté la source médicale.
Dans la ville de Rafah, à l'extrémité sud de Gaza, l'armée israélienne a poursuivi ses opérations de destruction de maisons et de places résidentielles à travers la ville.
Israël a lancé une guerre génocidaire contre la Bande de Gaza après une attaque du Hamas en octobre dernier, tuant près de 44 300 personnes, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et blessant plus de 104 700 personnes.
Le deuxième anniversaire du génocide à Gaza a suscité une condamnation internationale croissante, les responsables et les institutions qualifiant les attaques et le blocage de l'aide d'une tentative délibérée de détruire une population.
La semaine dernière, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à un procès pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de sa guerre meurtrière contre Gaza.
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