- 27.11.2024, mercredi
- 13:09
Des frappes israéliennes sur des habitations de déplacés ont tué 17 Palestiniens à Gaza.
Au moins 17 Palestiniens ont été tués tôt mercredi dans des frappes aériennes israéliennes visant un abri pour déplacés à Gaza et une maison dans le nord de la Bande de Gaza, alors que l'artillerie israélienne continue de bombarder des zones à travers l'enclave dévastée par la guerre.
Une source médicale a indiqué que 10 Palestiniens, dont trois enfants, ont perdu la vie dans une frappe israélienne sur l'école Al-Tabi'een, qui sert d'abri pour les déplacés à Gaza.
Des témoins ont rapporté à Anadolu qu'aux premières lueurs du jour, des avions de guerre israéliens ont frappé l'école transformée en abri, provoquant des pertes humaines parmi les déplacés.
Les opérations de recherche des disparus sous les décombres se poursuivent, ont ajouté les témoins.
Le 10 août, cette même école avait été le théâtre d'un massacre sanglant lorsque des avions de guerre israéliens l'avaient frappée pendant la prière, tuant plus de 100 Palestiniens.
Une source médicale a également fait savoir à Anadolu que quatre Palestiniens ont été tués et d'autres blessés dans une frappe israélienne sur une maison dans le quartier de Shejaiya, à l'est de la ville de Gaza.
Trois autres personnes ont perdu la vie lors d'une frappe israélienne sur un groupe de civils près de l'hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, selon les médecins.
L'armée israélienne a également assiégé une école dans la zone du projet Beit Lahia, obligeant les déplacés à quitter les lieux.
Depuis le 5 octobre, Israël mène une opération terrestre à grande échelle dans le nord de Gaza, prétendant vouloir empêcher le groupe de résistance palestinien Hamas de se regrouper. Cependant, les Palestiniens accusent Israël de chercher à occuper la région et à déplacer de force ses habitants.
Depuis lors, aucune aide humanitaire, y compris nourriture, médicaments et carburant, n’a été autorisée dans la région, laissant la plupart des habitants -estimés à 80 000- au bord de la famine.
Plus de 2 300 personnes ont été tuées depuis, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Cette attaque fait partie de l'intensification des frappes israéliennes contre la Bande de Gaza, qui ont tué plus de 44 250 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.
La semaine dernière, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav, Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de sa guerre brutale contre Gaza.
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