Plusieurs personnes ont été arrêtées en Suisse après qu'une Américaine a utilisé lundi un appareil en forme de sarcophage permettant de s'ôter soi-même la vie sans l'aide d'un médecin, que les autorités jugent contraire au droit.
Cette femme a utilisé ce dispositif, provoquant la mort par hypoxie à l'azote, dans une forêt du canton de Schaffhouse, au nord de la Suisse, proche de l'Allemagne.
Le quotidien néerlandais De Volkskrant a déclaré qu'un de ses photographes avait été arrêté par la police de Schaffhouse, en lien avec cette affaire.
"Pas conforme au droit"
Inventée par l'Australien Philip Nitschke, ancien médecin connu pour ses positions controversées sur la fin de vie, la capsule se présente sous la forme d'une mini-cabine violette, vissée sur des roulettes pour être transportée facilement.
Ce dispositif a soulevé d'importantes questions éthiques mais aussi de nombreuses questions de droit pour déterminer si elle peut ou non être considérée comme légale en Suisse.
The Last Resort affirme dans son communiqué que ses avocats ont toujours estimé que son utilisation en Suisse était légale.
Selon The Last Resort, l'utilisation de la capsule est gratuite, mais le coût de l'azote est de 18 francs (19 euros).