Le Sri Lanka a doublé les taxes, supprimé les subventions sur le carburant et l’électricité, introduit une législation anti-corruption conformément aux attentes des institutions financières, sous l'égide du nouveau président Ranil Wickremesinghe.
Ce versement intervient une semaine après la relance du plan de sauvetage de 2,9 milliards de dollars (2,65 milliards d'euros) du Fonds monétaire international (FMI), après un accord entre le Sri Lanka et la Chine, son plus important créancier.
Au troisième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1,6%, alors qu'il s'était contracté de 11,5% sur la même période un an plus tôt, selon la banque centrale. Malgré cette embellie, l'économie demeure en repli de 4,9% sur les neuf premiers mois de 2023.
Le Sri Lanka a fait défaut sur sa dette de 46 milliards de dollars en avril dernier, par manque de devises pour payer ses importations de nourriture, de carburant, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, entraînant plusieurs mois de pénuries.
Au plus fort de la crise, les manifestations de colère de la population ont fini en juillet par provoquer la chute du président Gotabaya Rajapaksa dont la résidence avait été prise d'assaut.