Ce dernier dirigeait le pays au plus fort de la crise économique historique dont il a été tenu pour responsable par une population exaspérée par des mois de pénuries de nourriture, de carburant, d'électricité et de médicaments.
Les augmentations d'impôts et la suppression des subventions pour le carburant et l'électricité décidées par le gouvernement actuel sont mal vécues par la population sri-lankaise, subissant déjà durement la crise et l'inflation record.
Le discours politique de M. Wickremesinghe se tenait au moment d'une grande grève syndicale, avec des débrayages suivis par des contrôleurs aériens, des médecins entre autres secteurs.
Le chef de l'Etat a toutefois estimé que l'économie renouerait avec la croissance d'ici la fin de 2023, grâce aux nouvelles mesures pour regonfler les caisses de l'Etat.
Il avait dit le mois dernier que l'économie pourrait s'être contractée de jusqu'à 11% au cours de la dernière année civile, avec des réserves de change à sec, prohibant les importations vitales.
L'île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants, qui a fait défaut en avril sur sa dette extérieure, évaluée actuellement à 46 milliards de dollars, cherche aujourd'hui à finaliser un plan de sauvetage de 2,9 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le processus a été retardé par des négociations sur la restructuration de la dette avec la Chine entre autres créanciers.