Premier ministre japonais: des liens fructueux entre le Japon et la Corée du Nord profiteraient aux deux pays

10:5029/03/2024, Friday
AFP
Le Premier ministre Fumio Kishida souligne l'importance de maintenir la politique monétaire accommodante du Japon, tout en réitérant l'avertissement de son gouvernement contre la dépréciation du yen a Tokyo, le 28 mars 2024.
Crédit Photo : Eugene Hoshiko / POOL / AFP
Le Premier ministre Fumio Kishida souligne l'importance de maintenir la politique monétaire accommodante du Japon, tout en réitérant l'avertissement de son gouvernement contre la dépréciation du yen a Tokyo, le 28 mars 2024.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré jeudi que son gouvernement continuerait à œuvrer pour organiser un sommet avec la Corée du Nord.

"Une relation fructueuse entre le Japon et la Corée du Nord répond aux intérêts des deux parties"
, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Tokyo.

Ces déclarations interviennent quelques jours après le rejet par la Corée du Nord de tout contact ou toute négociation avec le Japon.

Kishida a affirmé que le Japon persévérerait dans ses efforts pour résoudre les problèmes liés à la Corée du Nord, y compris la question des ressortissants japonais enlevés par Pyongyang dans les années 1970 et 1980, rapporte l'agence de presse Kyodo News.


La Corée du Nord a exclu mardi
"tout contact ou négociation"
futurs avec le Japon, après le rejet par Tokyo de sa demande de régler le problème des personnes enlevées par Pyongyang.

Dans une déclaration diffusée par l'agence de presse officielle Korean Central News Agency, Kim Yo Jong, la sœur influente du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a accusé Kishida d'utiliser les relations bilatérales à des fins de
"calculs politiques"
.

En 2002, la Corée du Nord avait admis avoir enlevé 13 Japonais dans les années 1970 et 1980, les contraignant à former ses espions à la langue et aux coutumes japonaises.

L'ancien Premier ministre japonais Junichiro Koizumi avait effectué une visite historique à Pyongyang en 2002 et rencontré le père de Kim, Kim Jong-il.


Cette visite avait conduit au retour de cinq ressortissants japonais et à une visite de suivi de Koizumi, mais les efforts diplomatiques s'étaient rapidement interrompus, Tokyo accusant Pyongyang de ne pas faire toute la lumière sur le sort des personnes enlevées.

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