Dimanche et lundi, le chef du Service pour la sécurité d’État (SNB), le ministre de la Défense, plusieurs hauts gradés du ministère de l’Intérieur ainsi que des fonctionnaires ont été démis de leurs fonctions. Ce remaniement d’envergure est une première depuis l’arrivée au pouvoir de Chavkat Mirzioïev en 2016, qui s’efforce de réformer ce pays d’Asie centrale tout en maintenant un régime autoritaire, selon les critiques d’ONG.
Saïda Mirzioïeva, conseillère du président depuis l’année dernière et souvent vue comme une potentielle successeure de son père, incarne une nouvelle génération politique, bien que son ascension suscite des comparaisons avec Goulnara Karimova, la fille de l’ex-président Islam Karimov.
Lundi, le parquet ouzbek a confirmé l’arrestation et l’extradition depuis la Corée du Sud d’un suspect clé dans cette affaire. Au total, sept personnes seraient impliquées dans la tentative d’assassinat, selon des sources proches de l’enquête.
Depuis son élection en 2016, M. Mirzioïev a initié une ouverture progressive, attirant des investissements étrangers et favorisant le développement du tourisme. Cependant, l’opposition politique et la société civile restent quasiment absentes, laissant planer des doutes sur la profondeur des réformes annoncées.