Cette infrastructure a pour ambition de transformer au moins 60 000 tonnes de noix brutes de cajou par an dans la zone de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire, ce qui devrait générer environ 5 000 emplois directs, selon la Banque mondiale, à l'échelle locale.
Jean-Philippe Tré, agroéconomiste principal de la Banque mondiale, a salué les efforts de la Côte d'Ivoire qui ont permis au pays de se hisser au rang de troisième acteur mondial dans la transformation de noix de cajou en 2021.
Le développement de la chaîne de valeur de l'anacarde, en Côte d'Ivoire, a été identifié comme une priorité nationale dans le cadre des Plans nationaux de développement 2016-2020 et 2021-2025 ainsi que le Programme national d'investissement agricole de deuxième génération (PNIA 2).
C'est dans ce contexte que le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l'anacarde (PPCA), financé par la Banque mondiale, s'appuie sur un partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour stimuler la transformation locale de la noix de cajou.
Lancé en 2018, le PPCA vise à créer un cadre favorable pour l'investissement privé dans la transformation de la noix de cajou par l'aménagement de zones agro-industrielles permettant l'installation d'unités de transformations privées dans les grandes zones productrices d'anacarde.
Depuis peu, la Côte d'Ivoire est devenue le deuxième exportateur d'amandes dans le monde après le Vietnam et devant l'Inde et le Brésil. Le pays est le premier producteur mondial avec plus de 1,2 million de tonnes de noix de cajou.