Le président intérimaire du Mali, Assimi Goita.
Le président par intérim, le colonel Assimi Goïta, a convoqué lundi une réunion de hauts responsables militaires pour "ajuster la stratégie" face à la recrudescence des attaques terroristes à Bamako, a annoncé la présidence mardi.
Cette réunion s’est tenue six jours après que des attaques ont coûté la vie à des dizaines de personnes dans la capitale malienne.
Selon un communiqué de la présidence, l'objectif de cette rencontre était de faire
"un examen exhaustif des dispositifs sécuritaires
" et de
"réévaluer la menace"
, en fournissant également de
"nouvelles orientations complémentaires"
. Aucune précision supplémentaire n'a été donnée quant aux détails des mesures envisagées.
Le colonel Goïta, s'exprimant samedi pour la première fois depuis les attaques, a rendu hommage aux victimes et souligné
"l'impérieuse nécessité de rester vigilants et de maintenir une posture opérationnelle exemplaire en toutes circonstances"
.
Les attaques, survenues mardi dernier avant l'aube, ont ciblé l'école de la gendarmerie ainsi que l'aéroport militaire à Bamako. Bien qu'aucun bilan officiel n'ait été publié, des sources sécuritaires font état de plus de 75 morts et 250 blessés. Ces événements marquent la première attaque de cette envergure à Bamako depuis 2016.
Le Groupe extrémiste GSIM, qui a revendiqué les attaques, a affirmé que treize hommes avaient participé à l'opération. Le groupe terroriste a également déclaré que les individus arrêtés par les autorités maliennes étaient innocents, bien que ces dernières n'aient pas communiqué sur les arrestations.
Ces événements surviennent le lendemain du premier anniversaire de la création de l'Alliance des Etats du Sahel, qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays gravement touchés par l'expansion terroriste et confrontés à des crises internes profondes.
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