L'île d'Asie du Sud continue de subir les contrecoups de longs mois de pénuries de nourriture et de carburant qui ont rendu le quotidien de ses 22 millions d'habitants particulièrement difficile.
Le président Ranil Wickremesinghe a augmenté les impôts et imposé d'importantes coupes budgétaires pour faciliter la transition vers un plan de sauvetage du Fonds monétaire international, que le pays a négocié à la suite d'un défaut de paiement de dette publique.
Le ministère de la Défense a annoncé que 65.000 soldats prendraient leur retraite au cours de l'année, sur les 200.000 militaires de l'armée de terre srilankaise. L'objectif est d'arriver à un effectif de 100.000 soldats d'ici à la fin de la décennie.
Le domaine de la défense a représenté près de 10% des dépenses publiques l'an dernier, selon des experts.
Le Sri Lanka a alerté cette semaine sur l'état des caisses de l'Etat, signalant que le pays n'avait à peine de quoi payer les agents de la fonction publique et les pensions des retraités, en dépit de la hausse significative des impôts en janvier.
Au plus fort de sa crise économique historique, le pays a connu des taux d'inflation record avoisinant 100%, des pénuries de produits de base, de médicaments, de carburant et des coupures de courant quotidiennes.