Crédit Photo : HECTOR RETAMAL / AFP
Des visiteurs sont vus près d'un avion de transport militaire moyen Shaanxi Y-9 fabriqué en Chine lors de la 15e exposition internationale de l'aviation et de l'aérospatiale à Zhuhai, dans la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, le 14 novembre 2024.
La Chine a admis qu’un de ses avions militaires avait pénétré dans l’espace aérien japonais en août dernier, mais a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un acte intentionnel, a annoncé Tokyo mardi.
Le gouvernement chinois a informé les responsables japonais qu’un avion espion Y-9 avait été confronté à des turbulences, ce qui aurait poussé l’équipage à effectuer une manœuvre d’évitement ayant entraîné une intrusion dans l’espace aérien japonais, au-dessus des eaux de la mer de Chine orientale, le 26 août, selon l’agence de presse Kyodo News, basée à Tokyo.
En réaction, Tokyo a convoqué le chargé d'affaires chinois et déposé une
"protestation extrêmement grave"
contre cette violation de l’espace aérien, un incident sans précédent enregistré jusqu’à présent.
Le Japon avait précédemment confirmé deux incidents similaires impliquant un avion de surveillance maritime chinois et un drone au-dessus des eaux proches des îles Senkaku, administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine, respectivement en 2012 et 2017.
Les deux puissances asiatiques, rivales historiques, restent en désaccord depuis longtemps concernant la souveraineté des îles Senkaku.
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