Selon Bar, cette opération s'étendra sur plusieurs années et englobera des zones telles que Gaza et la Palestine occupée. Malgré la reconnaissance des échecs de l'agence de renseignement avant l'attaque du Hamas le 7 octobre, Bar a assuré que le Shin Bet est actuellement sur une trajectoire ascendante. Il a souligné que l'agence tire déjà des leçons de ses échecs passés et les met en œuvre pour renforcer ses capacités opérationnelles.
Cette déclaration met en lumière la complexité et l'intensification des défis sécuritaires auxquels Israël est confronté, selon le chef du Shin Bet.
La volonté de frapper les opposants au gouvernement sioniste en Türkiye n'est pas une nouveauté. En juin 2023, le MIT, services de renseignement turc, a démantelé une cellule de 56 agents du Mossad chargée de surveiller et de frapper des cibles palestiniennes ayant trouvé l'asile en Türkiye.
Cependant, à l'heure où Israël est de plus en plus détestée dans l'opinion publique internationale, avancer publiquement la volonté de frapper des cibles sur le territoire du seul pays capable d'apaiser les tensions au Moyen-Orient est pour le moins étrange.
Ces manières de faire rappellent tristement l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre 2018, au consulat saoudien d'Istanbul.
Tel Aviv souhaiterait-il mettre en péril ses relations économiques avec Ankara ? Celui par qui transite une part conséquente de son alimentation, de son pétrole et de son eau ?