Netanyahu: le Mossad ciblera les dirigeants du Hamas "où qu'ils soient"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Crédit photo: CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP

En réponse à une question de savoir si les principaux dirigeants du Hamas, dont Ismail Haniyeh et Khaled Mashaal, seraient en mesure de contrôler Gaza après la guerre, Netanyahu a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse à Tel Aviv qu'il avait demandé au Mossad

"d'agir contre les dirigeants du Hamas, où qu’ils soient".

Netanyahu a également répondu à une autre question sur le fait que la pause humanitaire à venir inclurait une action militaire israélienne contre le Hamas à l’étranger, affirmant, en ce sens, qu’il n’y avait

"aucune obligation de ce genre".

Au cours de la conférence de presse, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a utilisé les mêmes propos menaçants contre les dirigeants du Hamas, déclarant:

"Tous les dirigeants du Hamas sont morts-vivants. La lutte est mondiale",

indiquant que les agences de renseignements travailleront contre les dirigeants du Hamas dans le monde entier, selon ses dires.

À noter que le Hamas n'a pas encore réagi aux propos de Netanyahu.

Mercredi, le ministère qatari des Affaires étrangères a annoncé qu'Israël et le Hamas étaient parvenus à un accord sur une pause humanitaire de quatre jours.

L'accord négocié par le Qatar inclut une trêve de quatre jours, l'entrée de 300 camions chargés d'aide humanitaire, notamment du carburant, à Gaza et la libération de 50 Israéliens détenus par le Hamas en échange de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

L'accord prévoit également la prolongation de la pause et la libération potentielle d'enfants et de femmes détenus par les deux parties.

Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes dans la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas le 7 octobre dernier.

Les autorités de Gaza ont déclaré mardi que le bilan des attaques israéliennes contre l'enclave assiégée avait depuis dépassé les 14 500 morts, dont plus de 5 800 enfants et 3 900 femmes.

Le bilan israélien des morts s’élève quant à lui à environ 1 200, selon les chiffres officiels.

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