Le 18 juillet, des entrepôts de l'ex-milice dans le sud de Bagdad avaient explosé et, en avril, une personne avait été tuée lors d'une autre explosion, déjà sur une base dans la province de Babylone.
Le Hachd al-Chaabi, coalition de milices pro-iraniennes dont certains groupes ont mené de nombreuses attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie, est désormais intégré dans l'appareil sécuritaire d'État, sous l'autorité du Premier ministre.
Ces drones, d'après le groupe, devaient être utilisés pour soutenir les forces de sécurité irakiennes le mois prochain lors de la commémoration de l'Arbaïn, pèlerinage qui marquera le 40e jour de deuil pour le martyre de l'imam Hussein, figure fondatrice de l'islam chiite.
La "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, en a revendiqué la plupart, disant soutenir les Palestiniens.
Les groupes soutenus par l'Iran avaient largement mis fin à ces attaques après la mort fin janvier de trois soldats américains dans une frappe dans le désert jordanien, à la frontière avec la Syrie, qui avait entraîné une riposte militaire des États-Unis contre des forces pro-iraniennes en Irak et en Syrie.
La semaine dernière, des roquettes ont été tirées en direction de deux bases accueillant des troupes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis en Irak et en Syrie.
Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition.