ÉDITION:

L'attaque israélienne à Beyrouth fait au moins un mort et de nombreux blessés

La rédaction
10:3431/07/2024, mercredi
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Une frappe militaire israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban, le 31 juillet 2024.
Crédit Photo : ANWAR AMRO / AFP
Une frappe militaire israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban, le 31 juillet 2024.

Une violente explosion s'est produite dans le quartier de Dahiye à Beyrouth, la capitale du Liban. Selon le correspondant d’Anadolu, l'attaque a ciblé plusieurs bâtiments situés dans des rues animées de Dahiyeh.

Une énorme fumée s'est élevée suite à l'explosion, plongeant la population locale dans une grande panique.


Parallèlement, l'agence de presse officielle libanaise NNA a rapporté que le quartier de Huhreyk, où se trouve le Conseil de la Choura du Hezbollah, a été visé par l'attaque israélienne sur la partie sud de Beyrouth.

Selon la dépêche, une personne a été tuée et de nombreuses autres ont été blessées, sans donner de détails sur l'identité de la victime.


Les informations partagées indiquent que l'attaque a été menée avec trois missiles lancés depuis des drones. Le bâtiment Er-Rabih à Beyrouth a été touché, entraînant la destruction de deux de ses étages.

L'armée israélienne a confirmé dans un communiqué être à l'origine de l'attaque à Beyrouth. Dans une déclaration écrite, elle assure qu'un commandant du Hezbollah, présumé responsable de la mort de 12 personnes à Majdal Shams et de nombreux Israéliens, a été visé. Le nom du commandant et les détails de l'attaque n'ont pas été précisés.


Mikati Condamne l’Agression Israélienne contre Beyrouth et Convoque une Réunion Gouvernementale


Le Premier ministre libanais Najib Mikati a fermement condamné, mardi soir, la frappe israélienne ayant ciblé la capitale libanaise, Beyrouth. Il a également convoqué le Conseil des ministres pour se réunir mercredi afin de discuter de cette
"agression".

Mikati a déclaré dans un communiqué publié par son bureau:
"La machine à tuer israélienne ne cesse de cibler les zones libanaises, du sud jusqu’aux profondeurs de la capitale, Beyrouth, à quelques mètres de l’un des plus grands hôpitaux du Liban".

Il a ajouté:
"Cet acte criminel commis ce soir s’inscrit dans une série d’opérations agressives visant des civils, en violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire".

Il a également souligné que son gouvernement mettra cette agression entre les mains de la communauté internationale, qui devra assumer ses responsabilités pour faire pression sur Israël afin de mettre fin à ses attaques et à ses menaces, ainsi que pour mettre en œuvre les résolutions internationales.
De plus, il a précisé:

Nous nous réservons pleinement le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour dissuader l’agression israélienne.

Plus tôt dans la soirée, un drone israélien a tiré plusieurs missiles sur un bâtiment à proximité du Conseil de la Choura du Hezbollah à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon l’agence de presse officielle libanaise, le bombardement a entraîné l’effondrement de deux étages d’un immeuble. Le ministère libanais de la Santé a rapporté qu’une personne avait été tuée et 68 blessées.


De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un commandant militaire du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, en raison de sa présumée implication dans le bombardement de la ville de Majdal Shams il y a quelques jours, sans révéler son identité.


Samedi dernier, 12 personnes ont été tuées et environ 40 autres blessées suite à la chute d’un missile sur un terrain de football dans la ville de Majdal Shams, selon le journal Yedioth Ahronoth.

Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangent des bombardements quotidiens avec l’armée israélienne à travers la "Ligne bleue", faisant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.


Les factions conditionnent l’arrêt des bombardements contre Israël à la fin de la guerre qu’il mène, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Cette guerre a causé plus de 130 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus.


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