Monu Manesar, qui dirige un groupe radical de droite hindou Bajrang Dal, est suspecté aussi d'être impliqué dans le lynchage en février de deux musulmans soupçonné de contrebande de vaches.
Monu Manesar est resté en liberté et a continué à publier régulièrement des libelles incendiaires anti-musulmans sur Facebook et Instagram des mois après que les autorités l'ont lié aux meurtres.
Il avait annoncé en juillet son intention d'assister à une procession hindoue à Nuh, un quartier majoritairement musulman proche de la capitale.
Le chef de la police du district de Nuh, Shubhjeet Singh, a confirmé son arrestation pour diffusion de contenus haineux sur les réseaux sociaux.
Il a déclaré que Manesar serait remis à la police de l'État du Rajasthan, où des accusations pèsent contre lui pour le double meurtre de février.
Manesar n'avait finalement pas assisté à la procession de juillet à Nuh, au cours de laquelle des voitures avaient été incendiées et des pierres lancées.
Dans un quartier, une foule d'environ 200 personnes armées de bâtons et de pierres avaient pillé plusieurs boucheries appartenant à des musulmans et incendié un restaurant en scandant des slogans religieux hindous.
Manesar postait régulièrement des vidéos célébrant les attaques contre des musulmans accusés de transporter ou de tuer des vaches.
Certains ont accusé son gouvernement de fermer les yeux sur les campagnes contre les musulmans au nom de la protection des vaches et sur les lynchages d'hommes accusés d'être impliqués dans l'abattage de bétail.