A Athènes, le cortège a rassemblé 25.000 personnes, tandis qu'à Thessalonique, deuxième ville de Grèce dans le nord, 10.000 personnes se sont rassemblées, selon la police.
Dans cette ville étudiante, des échauffourées ont eu lieu entre certains manifestants et des forces de l'ordre en fin de journée avec des jets de cocktails Molotov, selon la police locale.
Environ 5.000 policiers étaient mobilisés pour l'occasion dans le centre d'Athènes, bouclé à la circulation pour permettre aux manifestants de rejoindre l'ambassade des Etats-Unis et dénoncer, comme chaque 17 novembre, le soutien de Washington à la dictature militaire grecque (1967-1974) en pleine Guerre froide.
La gauche grecque et les organisations estudiantines, traditionnellement favorables à la cause palestinienne, ont exprimé un soutien fort aux Palestiniens, notamment l'organisation de jeunesse du parti communiste grec qui a défilé derrière un immense drapeau palestinien.
L'attaque du Hamas le 7 octobre a fait environ 1.200 morts côté israélien, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.
Tout au long de la journée, des œillets rouges ont été déposés devant le monument commémorant ce soulèvement réprimé dans le sang dans le quartier étudiant d'Athènes.
Vingt-quatre personnes avaient été tuées lors la révolte des étudiants par les forces armées déployées par la junte pour mater ce soulèvement et le mouvement citoyen de contestation dans les rues de la capitale.