Valérie Pécresse, l’ancienne candidate LR à la présidentielle.
Valérie Pécresse a exclu dimanche toute alliance entre Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), affirmant que "la droite n’est pas à vendre", alors que le débat sur une éventuelle union des droites gagne du terrain au sein de son parti.
Dans une tribune publiée par La Tribune Dimanche, l’ancienne candidate LR à la présidentielle de 2022 appelle la droite républicaine à
"se reprendre"
et à ne pas servir de
"marchepied"
à d’autres forces politiques.
"Après une décennie de navigation à vue, la France a besoin d’un cap et d’une boussole, pas d’une girouette qui la conduirait au naufrage",
écrit-elle.
La présidente de la région Île-de-France renvoie dos à dos le RN et La France insoumise (LFI), qualifiés de
"deux faces d’une même impasse".
Elle décrit LFI comme
"la France divisée et ruinée"
et accuse le RN de masquer, derrière
"les habits du sauveur",
un programme économique
"calqué sur celui de l’extrême gauche",
des
"pirouettes incessantes sur l’Europe"
et une
"fascination trouble"
pour Vladimir Poutine et Donald Trump.
Sans les citer nommément, Valérie Pécresse met en garde ceux qui, au sein de LR, envisagent une alliance avec le RN.
"S’allier au RN, c’est s’effacer. C’est devenir ses supplétifs, sa caution de respectabilité",
affirme-t-elle, estimant que le parti d’extrême droite
"méprise la droite républicaine, ses valeurs et son histoire".
Elle appelle en revanche à un rassemblement dès le premier tour de la présidentielle entre
"anciens de l’UMP, gaullistes, centristes, membres d’Horizons"
et
"déçus du macronisme",
afin de
"redresser la France".
Cette prise de position intervient alors que l’ancien président Nicolas Sarkozy a récemment plaidé, dans son livre Le Journal d’un prisonnier, pour un
"esprit de rassemblement le plus large possible"
dans la reconstruction de la droite.
À lire également :
#France
#LR
#RN
#union des droites
#Valérie Pécresse
