M. Ahmadou Bakayoko évoquait notamment l’approche de financement des projets relatifs à l’eau et à l’assainissement. Il a insinué que l’État ivoirien, à travers sa signature, mobilise les fonds auprès des établissements et institutions financiers pour réaliser les projets dans ce secteur.
Aujourd’hui, dira-t-il, il faut se tourner vers des investisseurs privés et la Côte d’Ivoire le fait avec des bailleurs de fonds extérieurs. M. Berté s’est interrogé pourquoi est-ce que l’État ivoirien ne le ferait pas avec les privés au plan local, notamment les banques opérant sur le sol ivoirien.
Les banques, ajoutera-t-il, orientent leurs investissements vers des projets durables, impliquant les enjeux des changements climatiques, de l’empreinte environnementale et d’ordre écologique, in fine, pour préserver la planète.
Le changement climatique, inéluctablement, impacte le régime des précipitations et entraîne la hausse des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes. Il contribue par ailleurs à aggraver l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements de populations.
Selon les experts du climat, l’augmentation d’un degré de la température mondiale fait perdre 20% des ressources en eau. Toute chose qui nécessite une utilisation rationnelle de l’eau et la revalorisation des eaux usées en vue d’une transformation du secteur.
La capitale économique ivoirienne abrite le 21e Congrès international de l’Association africaine de l’eau (AAE) qui se déroule du 19 au 23 février 2023, un événement couplé de la 7e Conférence internationale sur la gestion des boues de vidange.