La Chine est désormais le deuxième bailleur du Kenya, derrière la Banque mondiale.
A Mombasa, sur la côte kényane, la Chine finance la construction d'un nouveau terminal au sein du plus grand port d'Afrique de l'Est. La Chine a également a prêté 5 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros) pour la réalisation du projet d'infrastructures le plus cher depuis l'indépendance du pays en 1963 : la ligne de train qui relie depuis 2017 la ville portuaire de Mombasa à celle de Naivasha, dans la vallée du Rift, via la capitale Nairobi.
Mais la Chine est souvent accusée d'utiliser son statut de créancier pour arracher des concessions diplomatiques et commerciales, suscitant l'inquiétude quant à la capacité de nombreux Etats africains à assumer les dettes contractées.
Après sa visite au Kenya, Wang Yi doit se rendre en Afrique du Sud les 24 et 25 juillet pour le sommet Brics, groupe qui comprend l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l'Inde et la Russie. Il se présente comme une alternative aux structures de gouvernance mondiale dominantes, dirigées par les pays occidentaux.
Cette tournée en Afrique de Wang Yi, principal responsable des affaires étrangères au sein du Parti communiste chinois, intervient au moment où Pékin renforce ses investissements et la coopération avec le continent africain.