Kenya: La presse lance l'appel collectif "Sauvons notre pays", sur fond de persistance des protestations

09:3421/07/2023, جمعہ
MAJ: 21/07/2023, جمعہ
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Le directeur exécutif d'Amnesty International au Kenya, Irungu Houghton. Crédit photo: Tony KARUMBA / AFP
Le directeur exécutif d'Amnesty International au Kenya, Irungu Houghton. Crédit photo: Tony KARUMBA / AFP

Dans une rare démonstration d'unité, les principaux quotidiens du Kenya, dont le Daily Nation, Taifa Leo, Standard, The Star et People Daily, ont lancé, jeudi, un appel collectif à la réconciliation nationale et à la fin de l'escalade de la violence.

Sous le titre commun
"Sauvons notre pays"
, les quotidiens ont lancé un appel pressant à la paix, alors que les manifestations entrent dans leur deuxième jour.

Les rédacteurs en chef se sont adressés au président William Ruto et au chef de l'opposition Raila Odinga, les exhortant à trouver un terrain d'entente et à désamorcer la tension croissante qui engloutit le pays d'Afrique de l'Est.

Les manifestations ont été déclenchées par des frustrations liées à l'augmentation des taxes et à la hausse des prix du carburant, la population exprimant son mécontentement quant à la manière dont le gouvernement gère les problèmes économiques.


Lors des trois jours de manifestations décrétés par l'opposition, les affrontements de mercredi entre les protestataires et les forces de l'ordre ont été meurtriers. Six personnes ont été tuées et des dizaines d'autres ont été blessées, alors que les autorités s'efforçaient de garder le contrôle de la situation.



Au moment où le pays est confronté à la crainte de pillages et de violences potentielles au deuxième jour des manifestations, les journaux ont souligné l'importance de manifester pacifiquement et de maintenir l'ordre public.


Ils ont appelé les deux parties à la retenue, afin d'éviter une nouvelle escalade de la violence et de préserver la vie et le bien-être des citoyens kenyans.


Les manifestations de la semaine dernière ont fait 14 morts, dont la plupart ont été blessés par balle, selon la police.

Selon Amnesty International, les manifestations antigouvernementales qui durent depuis le mois de mars, se sont soldées par un triste bilan de 30 morts.


Houghton Irungu, directeur exécutif d'Amnesty International au Kenya, a appelé à l'ouverture urgente d'enquêtes et à l'engagement de poursuites à l'encontre des membres de la police et de leurs supérieurs hiérarchiques, pour usage excessif de la force.


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