La presse a suivi des pratiques similaires dans le monde après l'annonce de l'Australie, qui prépare un projet de loi visant à instaurer des restrictions d'âge pour les plateformes de réseaux sociaux.
La grande quantité de temps passé devant les écrans par une partie importante de la population, en particulier les enfants et les jeunes, a suscité des inquiétudes quant à la manipulation, au harcèlement numérique, à la désinformation, aux discours haineux, aux contenus obscènes, aux violations de la vie privée, aux fraudes et à la cybersécurité.
Ces préoccupations ont conduit divers pays à imposer des réglementations, des restrictions et des interdictions sur les smartphones et les plateformes de réseaux sociaux.
La semaine dernière, le Premier ministre australien Anthony Albanese a exprimé son inquiétude face à l'impact des réseaux sociaux, affirmant que ceux-ci éloignent les enfants de la vie réelle, de leur famille et de leurs amis.
Il a annoncé son intention de présenter un projet de loi d'ici la fin de l'année pour imposer des restrictions d'âge aux plateformes de réseaux sociaux et a précisé que des discussions sont en cours concernant les groupes d'âge concernés par cette loi.
Les premières vagues d'interdictions liées aux téléphones ont commencé à la fin des années 1980 et au début des années 1990 en Amérique du Nord, lorsque de nombreux districts scolaires ont commencé à mettre en place des politiques ou des lois empêchant les élèves d'utiliser des téléphones portables et des dispositifs de messagerie à l'école.
En Italie, une pétition pour interdire aux enfants d'utiliser des smartphones et d'avoir des comptes sur les réseaux sociaux a déclenché des débats. Aux Pays-Bas, après avoir été interdite dans les collèges et lycées pour distraire les élèves et nuire aux résultats des examens, l'utilisation des smartphones a également été interdite dans les écoles primaires.
Peu après, le Réseau de l'enseignement de Wallonie-Bruxelles (WBE), qui régit les écoles francophones de Belgique, a pris une décision similaire. En Grèce, les élèves sont autorisés à apporter leur téléphone à l'école, mais ne peuvent pas le sortir de leur sac.
Récemment, le Brésil a temporairement interdit la plateforme de médias sociaux X (anciennement Twitter) pour non-respect des lois anti-désinformation du pays. En Chine, connue pour ses strictes réglementations sur les réseaux sociaux, de nombreuses plateformes internationales comme Facebook, X et YouTube sont considérées comme illégales, et des alternatives nationales sont utilisées à la place.
En Iran, l'accès à de nombreuses plateformes de réseaux sociaux, dont Facebook, X et YouTube, est restreint pour des raisons morales et de sécurité nationale. Aux Émirats arabes unis, des plateformes comme WhatsApp, Skype et Facetime sont partiellement restreintes. En Égypte, les utilisateurs de réseaux sociaux comptant plus de 5 000 abonnés doivent s'enregistrer auprès du régulateur des médias et se conformer aux lois sur les médias.