Mais jusqu'ici, leurs actions sont restées cantonnées à des manifestations locales. Une dizaine de militants Saccage 2024 début février devant le village olympique à Saint-Denis venus dénoncer les problématiques de logement, ou bien début avril devant la gare d'Austerlitz pour dénoncer le projet d'hélicoptères-taxis d'ADP pour les JO. Sans coup d'éclat.
Combien sont-ils à avoir éventuellement déjoué le criblage et avoir infiltré les JO? Que feront-ils pour perturber les JO? Difficile d'en savoir plus, même sur le nombre de militants à Saccage 2024, tant ce collectif œuvre dans l'ombre.
Le passage du relais de la flamme, qui va traverser 400 villes pendant près de deux mois et demi, offre un terrain de jeu extrêmement vaste pour ces opposants, malgré l'impressionnant dispositif policier mis en place pour protéger la flamme.