Le Real Madrid, monstre sacré de la Ligue des champions, se présente avec sa pléiade de stars pour la finale de Wembley, samedi (21h00), en ultra-favori face au Borussia Dortmund, outsider au budget plus modeste, porté par un collectif et le doux "rêve" de réaliser l'impensable.
Samedi, le palmarès, la dynamique, l'effectif et le budget pencheront en faveur des Espagnols du Real Madrid, club le plus titré de l'histoire avec quatorze étoiles, dont cinq obtenues au cours des dix dernières années.
La "Maison blanche", composée de jeunes talents (Jude Bellingham, Rodrygo, Vinicius...) et de vétérans confirmés (Nacho, Toni Kroos, Luka Modric...), vise à retrouver le sommet à l'issue d'une saison presque parfaite, marquée par seulement deux défaites en 54 matches.
Le Real de Carlo Ancelotti est au sommet de sa forme lorsque retentit l'hymne de la Ligue des champions, sa compétition de prédilection, où il a réalisé ses exploits les plus retentissants.
Pour se rendre à Londres, les Madrilènes ont réussi à égaliser deux fois contre Manchester City (3-3) en quart de finale aller, ont gardé leur sang-froid au retour (1-1, 4-3 aux tirs au but), ont tenu tête au Bayern à Munich (2-2) puis ont renversé les Allemands en demi-finale retour (2-1) avec deux buts marqués très tardivement.
Malgré cela, Dortmund ne compte pas se rendre à Wembley en victime expiatoire. Ou s'il le fait, c'est pour défier l'ogre madrilène.
La dernière fois, c'était à Wembley déjà, et le jeune Terzic, âgé de 30 ans à l'époque, avait fait le voyage en bus avec les supporters.
Cette fois, l'entraîneur sera sur le bord du terrain, avec la bruyante marée jaune et noire qui le soutient.
Le départ en Arabie saoudite du Ballon d'Or 2022, ancien capitaine et buteur prolifique, n'est plus qu'un lointain souvenir pour les supporters des "Merengues", désormais sous le charme de Jude Bellingham.
À 20 ans, le milieu anglais incarne à la fois la puissance sportive et financière du Real, qui a dépensé plus de 100 millions d'euros pour le recruter, et les limites du Borussia, son vivier de talents de 2020 à 2023, incapable de retenir un talent aussi prometteur plus longtemps.
Deux mondes s'affrontent samedi à Wembley, et seul l'un d'eux triomphera. Celui du Real, une fois de plus? Ou celui de Dortmund, pour une fois?