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Champions League: Finale Real Madrid-Borussia Dortmund à Wembley

17:0031/05/2024, vendredi
MAJ: 31/05/2024, vendredi
AFP
Le stade de Wembley se prépare à accueillir la finale de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Borussia Dortmund et le Real Madrid, le samedi 1er juin 2024.
Crédit Photo : Ben Stansall / AFP
Le stade de Wembley se prépare à accueillir la finale de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Borussia Dortmund et le Real Madrid, le samedi 1er juin 2024.

Le Real Madrid affronte le Borussia Dortmund dans une finale de la Ligue des champions à Wembley, où le rêve rencontre la réalité sur le terrain.

Ligue des Champions: Le Real favori


Le Real Madrid, monstre sacré de la Ligue des champions, se présente avec sa pléiade de stars pour la finale de Wembley, samedi (21h00), en ultra-favori face au Borussia Dortmund, outsider au budget plus modeste, porté par un collectif et le doux "rêve" de réaliser l'impensable.


La reine des compétitions européennes conclut son parcours à Londres, un an après le premier sacre de Manchester City, à Istanbul, obtenu à l'issue d'un combat serré contre un autre finaliste inattendu, l'Inter Milan.

Samedi, le palmarès, la dynamique, l'effectif et le budget pencheront en faveur des Espagnols du Real Madrid, club le plus titré de l'histoire avec quatorze étoiles, dont cinq obtenues au cours des dix dernières années.


La "Maison blanche", composée de jeunes talents (Jude Bellingham, Rodrygo, Vinicius...) et de vétérans confirmés (Nacho, Toni Kroos, Luka Modric...), vise à retrouver le sommet à l'issue d'une saison presque parfaite, marquée par seulement deux défaites en 54 matches.


Le Real de Carlo Ancelotti est au sommet de sa forme lorsque retentit l'hymne de la Ligue des champions, sa compétition de prédilection, où il a réalisé ses exploits les plus retentissants.


Pour se rendre à Londres, les Madrilènes ont réussi à égaliser deux fois contre Manchester City (3-3) en quart de finale aller, ont gardé leur sang-froid au retour (1-1, 4-3 aux tirs au but), ont tenu tête au Bayern à Munich (2-2) puis ont renversé les Allemands en demi-finale retour (2-1) avec deux buts marqués très tardivement.


Le rêve du Borussia


Malgré cela, Dortmund ne compte pas se rendre à Wembley en victime expiatoire. Ou s'il le fait, c'est pour défier l'ogre madrilène.


"On affronte une équipe taillée pour remporter la Ligue des champions, dont la mission est de gagner la Ligue des champions. Quand on a une mission à accomplir, on peut la manquer. Nous, nous avons un rêve. C'est là toute la différence entre un rêve et une mission",
a déclaré Edin Terzic.

L'entraîneur de Dortmund sait que la flamme de la passion peut consumer des adversaires bien plus coriaces. Après tout, son Borussia a dominé le
"groupe de la mort"
(Paris SG, AC Milan, Newcastle) avant de battre l'Atlético Madrid d'Antoine Griezmann et le PSG de Kylian Mbappé.

"Maintenant, c'est le champion absolu de l'histoire du football et de cette compétition qui nous attend",
a résumé l'Allemand de 41 ans.
"Je suis intimement convaincu qu'en football, tout est possible sur un match"
et si quelqu'un l'a démontré cette saison,
"c'était nous",
a-t-il ajouté.

Le Real a remporté ses huit dernières finales européennes, son dernier échec remonte à 1981,
"mais tout cela n'a pas d'importance"
, a souligné le manager du BVB, cinquième de la dernière Bundesliga.

Dortmund, club historique de la Ruhr industrielle, a rarement goûté aux délices des sommets; deux fois, il a atteint la finale, une fois pour le meilleur (victoire 3-1 en 1997 contre la Juventus) et une fois pour le pire (défaite 2-1 en 2013 contre le Bayern).

La dernière fois, c'était à Wembley déjà, et le jeune Terzic, âgé de 30 ans à l'époque, avait fait le voyage en bus avec les supporters.


Le symbole Bellingham


Cette fois, l'entraîneur sera sur le bord du terrain, avec la bruyante marée jaune et noire qui le soutient.


"L'histoire de Madrid rend cette finale encore plus spéciale pour nous"
, a déclaré l'attaquant Niclas Füllkrug. Mais
"nous sommes favoris dans les tribunes"
, a-t-il ajouté dans une interview accordée au quotidien espagnol Marca.

La ferveur légendaire du public allemand sera un atout précieux pour contrer les plans du Real, machine à gagner d'année en année, capable de compenser sans problème le départ de Karim Benzema.

Le départ en Arabie saoudite du Ballon d'Or 2022, ancien capitaine et buteur prolifique, n'est plus qu'un lointain souvenir pour les supporters des "Merengues", désormais sous le charme de Jude Bellingham.


À 20 ans, le milieu anglais incarne à la fois la puissance sportive et financière du Real, qui a dépensé plus de 100 millions d'euros pour le recruter, et les limites du Borussia, son vivier de talents de 2020 à 2023, incapable de retenir un talent aussi prometteur plus longtemps.


Deux mondes s'affrontent samedi à Wembley, et seul l'un d'eux triomphera. Celui du Real, une fois de plus? Ou celui de Dortmund, pour une fois?


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