Dans les Caraïbes, au milieu du Pacifique ou dans l'océan Indien, ces États qui comptent seulement 65 millions d'habitants font face de longue date à des défis spécifiques qui les rendent particulièrement sensibles aux chocs extérieurs: petit territoire, population éparpillée, isolement géographique et économies peu diversifiées et dépendantes des importations.
Des difficultés auxquelles s'ajoute une vulnérabilité exceptionnelle aux impacts grandissants du réchauffement climatique dont ils ne sont pas responsables: sécheresses, inondations, ouragans et montée du niveau de la mer, qui risque littéralement d'effacer certains d'entre eux de la carte.
Première de leurs revendications, une accélération de l'action climatique mondiale pour freiner le réchauffement dont ils sont les premières victimes, et une augmentation de la finance climat.
Mais la plupart d'entre eux sont classés au moins comme pays à revenus intermédiaires et sont ainsi exclus de l'aide internationale et des financements à taux préférentiels des banques de développement.
S'ils estiment qu'ils ne s'en sortiront pas sans aide extérieure, ces petits États insulaires devraient aussi s'engager eux-mêmes à renforcer et diversifier leurs économies pour devenir plus "résilients".