Israël: l'armée admet avoir frappé une école à Gaza abritant des Palestiniens déplacés

La rédaction
11:3624/12/2024, Salı
Yeni Şafak
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Les conséquences après une frappe israélienne qui a visé l'école Musa bin Nusayr dans le quartier Al-Daraj de la ville de Gaza.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP / Archive
Les conséquences après une frappe israélienne qui a visé l'école Musa bin Nusayr dans le quartier Al-Daraj de la ville de Gaza.

L'armée israélienne a reconnu lundi avoir ciblé une école abritant des Palestiniens déplacés à Gaza, affirmant que l'attaque visait à éliminer un haut responsable de la sécurité du Hamas.

L'attaque, qui a eu lieu dimanche, a tué neuf personnes et blessé de nombreuses autres, selon des sources palestiniennes.


Dans un communiqué militaire, l'armée a précisé qu'un drone de la force aérienne, dirigé par des renseignements de l'agence de sécurité intérieure israélienne Shin Bet, de la direction du renseignement militaire AMAN et du Commandement sud, avait réussi à viser Tharwat Muhammad Ahmed Albec, le chef de la direction de la sécurité au sein de l'appareil de sécurité générale du Hamas.

L'armée a affirmé qu'Albec
"opérait dans un centre de commandement et de contrôle situé dans un complexe ayant servi précédemment d'école Musa bin Nusayr dans le quartier de Duraj Taffah, à l'est de Gaza"
.

Elle a également allégué que la direction d'Albec était responsable de
"la production d’évaluations de renseignements contribuant à la prise de décision du Hamas, et qu’elle assurait également la sécurité des hauts responsables du Hamas, leur fournissant des cachettes pour garantir la poursuite de leurs activités militaires".

Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a précédemment accusé l'armée israélienne de cibler délibérément des abris et des écoles de l'ONU hébergeant des familles déplacées, visant à maximiser les victimes, principalement parmi les femmes et les enfants.

Depuis le début du génocide israélien à Gaza, les Palestiniens sont confrontés à des déplacements continus, les résidents étant souvent ordonnés d'évacuer leurs maisons avant les bombardements aériens, les incursions terrestres ou la destruction de quartiers.


Israël poursuit sa guerre génocidaire contre Gaza, ayant tué plus de 45 300 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis l'attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Le mois dernier, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.


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