Deux autres Sud-Coréens ont été condamnés, respectivement, à neuf ans et quatre ans et demi de prison.
Le Vietnam a réagi dès le début de la pandémie en 2020 en fermant ses frontières, qu'il n'a rouvert qu'en mars 2022. Seuls un petit nombre d'experts étrangers et de travailleurs qualifiés étaient autorisés à entrer.
Les Sud-Coréens condamnés ont utilisé comme couverture leurs entreprises pour permettre l'entrée d'environ 200 de leurs compatriotes, a détaillé un média d'Etat.
M. Lee a empoché plus de 40.000 euros pour des services rendus entre décembre 2020 et mars 2021, jusqu'à son arrestation.
Quinze Vietnamiens ont été condamnés à des peines d'emprisonnement pour les mêmes accusations, et cinq autres, dont un Sud-Coréen, à du sursis.
Les autorités vietnamiennes ont entamé un examen des abus liés à la gestion de la pandémie, à la suite d'une série d'affaires impliquant notamment des dignitaires politiques.
Au moins une centaine de responsables et hommes d'affaires ont été arrêtés en lien avec un scandale sur la distribution de tests de dépistage au coronavirus.
Des soupçons de corruption sur le rapatriement de Vietnamiens vivant à l'étranger durant la pandémie ont aussi conduit à une quarantaine d'arrestations, la plupart d'agents de l'Etat.
La Corée du Sud est le principal investisseur étranger au Vietnam, avec un capital total de plus de 75 milliards d'euros.