Par voie de communiqué, Farah a décrit les circonstances de son licenciement. En 2019, de retour de congé parental, elle avait repris son poste dans une boutique de l'enseigne de prêt-à-porter espagnole, portant un turban. Dès son arrivée, elle s'était vu remettre son uniforme.
Visiblement émue, après avoir reçu l'appel de son avocate lui annonçant la décision définitive, elle a déclaré:
On a envie de baisser les bras, mais après, on se dit, 'non, il faut y aller'.
Les derniers rapports de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) indiquent également une montée des violences envers les musulmans, dont 75 % se manifestent par des menaces ou des injures.
Le CCIE espère que cette décision pourra marquer un précédent contre les discriminations religieuses en entreprise, encourageant un climat de tolérance renforcée.